SUD étudiant appelle au boycott des éléctions !

Publié le par SUD étudiant

On prend les mêmes

Et on recommence ?         

 

- 5 étudiant-es au CA au lieu de 12 avant la LRU.

- 10% de participation étudiante aux élections,

- un rôle strictement consultatif au CEVU,

- des délégué-es de droite et d’extrême-droite déguisé-es (UNI rebaptisée MET) qui considèrent l’endettement étudiant comme une aide sociale innovante,

- une université rebaptisée Paris Ouest la Défense - centre commercial les Quatre Temps qui inféode la fac de Nanterre à la fac Pasqua et à l'EPAD,

- un campus crée en 1964 qui révise son histoire contestataire (Soi-disant 40 ans cette année !),

- des écrans plasmas pour masquer les suppressions de crédits,

- des syndicats étudiants qui n’apparaissent que pour les enjeux électoraux,

- des associations dites « apolitiques » dans les conseils politiques de l’université applaudissant les nuisances gouvernementales,

- un CROUS qui fait sa marge sur le dos des étudiant-es dont il est censé être une aide sociale,

- un campus déshumanisé, fliqué, où les solidarités sont combattues et les trajectoires atomisées (suppression progressive de tous les lieux de vie et de débat),

- une administration cachée dans un bunker sécurisé,

- et le plus beau : des affiches qui osent encore prétendre que l’avenir de l’université dépend de ce vote…

 

Et si on arrêtait les conneries...



Uriner dans l’Isoloir

ou

S’Isoler dans l'Urinoir

Dépasse les Oppositionsstériles

Organise-toi et Lutte !


Ceci n’est pas un bulletin de vote, … mais rien ne t’empêche de quand même le mettre dans l’urne !

Avec Sud-étudiant-e-s :

-        Je refuse de participer à cette mascarade électorale qui ne saurait faire croire à un fonctionnement démocratique de l’université,

-        Je refuse d’apporter une caution pseudo-démocratique à la privation de l’Enseignement Supérieur,

-        Je refuse d’apporter mon soutien à la bureaucratie syndicale étudiante,

-        Je prends le parti de l’autogestion étudiante, de l’auto-organisation des luttes, et d’une université véritablement démocratique plutôt que celui de l’accompagnement et de la co-gestion des nuisances gouvernementales.


 


 

Publié dans Nanterre

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