Pour l'abrogation du CPE/CNE, la lutte ne fait que commencer!

Publié le par SUD étudiant

 

La mobilisation contre le CPE/CNE s'intensifie à travers la France, et ce malgré le
passage en force du Contrat Première Embauche et de la loi sur l'égalité des chances
par le recours au 49-3, ainsi que la répression policière (l'arrestation lors de la
manifestation du jeudi 9 février et la condamnation d'un militant de SUD Etudiant
Toulouse à trois mois de prison avec sursis et 80 heures de TIG, quatre lycéens et
deux jeunes ont été arrêtés respectivement à Grenoble et Marseille).

Déjà plusieurs Universités sont en grève : l'Université de Rennes 2, le campus de
Rangueil à Toulouse et l'Université de Grenoble. Les IUT de Tours et Orléans ont
rejoint aussi le mouvement. Certains lycées sont eux aussi en grève. Sur ces
différents lieux d'études, des milliers de jeunes se mobilisent contre leur
précarisation. 

À cela s'ajoute, les Universités de Rennes 1 et de Toulouse Mirail qui devraient
rejoindre la semaine prochaine le mouvement de grève.

De façon plus générale, des assemblées générales de plusieurs centaines de lycéens,
étudiants, jeunes et moins jeunes salariés, intermittents, précaires et chômeurs ont
lieu un peu partout à travers le pays. Cela traduit l'extension de la mobilisation.

Mardi 14 février sera la première journée de la semaine de mobilisation décidée par
le Collectif National STOP CPE. Une première étape qui sera suivie dans plus d'une
vingtaine de villes :

- À Angers, manifestation partant de la Place Leclerc à 14h30,

- À Avignon, manifestation à 14h,

- À Brest, manifestation partant de la Place de la Liberté à 11h,

- À Lille, manifestation partant de la Place de Paris à 15h,

- À Lyon, manifestation partant de la Place Bellecourt à 14h30,

- À Montpellier, manifestation partant de la Place Peyrou à 14h30,

- À St Etienne, manifestation partant de la Place de la Liberté à 14h30,

- À Paris, manifestation partant du théâtre de l'Odéon à 14h30,

- À Rennes, manifestation partant de la Place de la Mairie à 14h,

- À Strasbourg, manifestation partant du Faubourg de Pierre à 13h,

- À Tours, manifestation à 10h au départ de la place Jean Jeurès.



Il ne faut pas se leurrer la jeunesse, avec les salariés, chômeurs, précaires et
intermittents, est déterminée à abroger cette loi. Comme en 1994, nous nous
mobiliserons jusqu'au retrait de cette mesure anti-sociale.


La Fédération des syndicats locaux SUD Etudiant soutient la grève des Universités de
Rennes2, de Toulouse Rangueil et de Grenoble2, et appelle tous les lycéen-nes,
étudiant-es, jeunes chômeur-ses, précaires et salarié-es à en faire de même. La
Fédération des syndicats locaux SUD Etudiant appelle également les salarié-es à
rejoindre la lutte de la jeunesse contre la casse du code du travail à partir du
mardi 14 février.

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